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 Rousseau, son Autobiographie

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Charles
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MessageSujet: Rousseau, son Autobiographie   Rousseau, son Autobiographie Icon_minitimeVen 4 Mai - 16:58

Biographie


Une enfance difficile

Jean-Jacques Rousseau est le fils d'Isaac Rousseau (1672 Genève - 1747 Nyon), horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard (1673 Genève - 1712 Genève), elle-même fille d'un horloger, Jacques Bernard. Sa mère fut élevée à partir de neuf ans, à la mort de son père, par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, que Jean-Jacques prit pour son grand-père. Elle mourut le 7 juillet 1712 à Genève, soit neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connut, livré à lui-même, une enfance, une éducation et des débuts difficiles. Il passa deux années chez le pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève) (1722 - 1724). Son oncle le plaça comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur. Son père se remaria en 1726.

« Maman »

Jean-Jacques quitta la Genève protestante à seize ans en 1728. C'est le curé de Confignon, Benoît de Pontverre, qui l'adressa à une catholique récemment convertie d'Annecy, Madame la baronne de Warens. Celle-ci l'envoya à Turin où il se convertit au catholicisme le 23 avril. L'année suivante, il retourna chez celle qu'il appelait « Maman », dans « une petite maison au penchant d'un vallon », près de Chambéry, que Les Confessions ont rendue célèbre : « les Charmettes ».

* En 1730, il voyagea à pied jusqu'à Neuchâtel, où il enseigna la musique.
* En 1732, il revint à Chambéry, où il fut maître de musique, et il y séjourna pendant près de dix ans.
* En 1734 il devint l'intendant de Madame de Warens, qui deviendra plus tard sa maîtresse.
* C'est chez elle qu'il écrivit, en 1739, son premier livre, Le verger de Madame la baronne de Warens. Il appréciait la ville : « S'il est une petite ville au monde où l'on goûte la douceur de la vie dans un commerce agréable et sûr, c'est Chambéry. »

Les débuts philosophiques [modifier]

* À Paris, en 1742 et 1743, il essaya d'exploiter l'invention d'un système de notation musicale en publiant successivement le Projet concernant de nouveaux signes pour la musique et la Dissertation sur la musique moderne. Il se lia avec Denis Diderot et Mme d'Epinay.

* En 1745, il rencontra Thérèse Levasseur, modeste servante d'auberge, avec qui il se mit en ménage. Les cinq enfants qu'ils eurent furent confiés aux Enfants-Trouvés, l'Assistance publique de l'époque, décision qui lui fut reprochée plus tard (notamment par un pamphlet de Voltaire, auquel il répondit par son grand ouvrage Les Confessions), lorsqu'il se posa en pédagogue dans son livre Émile.

* En 1747, mourut son père, Isaac Rousseau.

* En 1749, Jean-Jacques écrivit des articles sur la musique pour l'Encyclopédie.

* En 1750, il participa à un concours proposé par l'Académie de Dijon : son Discours sur les sciences et les arts (dit Premier Discours), qui soutient que le progrès est synonyme de corruption, obtient le premier prix.

* Le 18 octobre 1752 fut représenté devant le roi Louis XV, à Fontainebleau, en pleine « Querelle des Bouffons », Le Devin du village, Intermède en un acte, dont Rousseau venait de composer et d'écrire la musique et le livret.

Célébrité et polémiques

* En 1755, à un autre concours de la même Académie de Dijon, il répondit par son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (également appelé Second Discours), qui achèva de le rendre célèbre et suscita, comme le Premier Discours, une vive polémique.

* Publié en 1762, Émile ou De l'Éducation fut condamné par le Parlement de Paris. Le Contrat social parut la même année et connut un sort similaire : les deux ouvrages furent interdits en France, au Pays-Bas, à Genève et à Berne.

* Rousseau se rendit en Suisse, puis sur le territoire de Neuchâtel (Môtiers) qui appartenait au roi de Prusse. Après un séjour dans l'île Saint-Pierre, sur le lac de Bienne, il gagna l'Angleterre, en 1765, en compagnie de David Hume, attaché à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris.

* Il put rentrer à Paris en 1770, à la veille de la chute de Choiseul dont il avait condamné la politique d'annexion de la Corse. Il condamna également la politique russe de démantèlement de la Pologne, alors que la plupart des philosophes soutenaient Catherine II.

* Le poète Jean-Antoine ROUCHER publie en 1779 dans les "Mois" les quatres "Lettres à M. de Maleshebes"

Ce fut à cette période que Rousseau, qui vivait dans la hantise d'un complot dirigé contre lui, commença son œuvre autobiographique.

L'œuvre autobiographique

* Entre 1766 et 1769, il écrivit les Confessions (il y inventa le terme de « Cruscantisme »).

* En 1772, il entama la rédaction des Dialogues de Rousseau juge de Jean-Jacques. Les Rêveries du promeneur solitaire furent rédigées au cours des deux dernières années de sa vie.

* Louis Donin de Rosière fut témoin, avec son cousin Myriadec, du mariage de Jean-Jacques Rousseau avec Thérèse Renou, le 30 août 1768, à Bourgoin-Jallieu.

* En 1778, le marquis de Girardin offrit l'hospitalité à Jean-Jacques Rousseau, dans un pavillon de son domaine d'Ermenonville, près de Paris; c'est là que l'écrivain philosophe mourut subitement le 2 juillet 1778, de ce qui semblait être une crise d'apoplexie.


* Le lendemain de sa mort, le sculpteur Houdon prit le moulage de son masque mortuaire. Le 4 juillet, le marquis de Girardin fit inhumer le corps dans l'île des Peupliers, dans la propriété où, en 1780, s'élèvera le monument funéraire dessiné par Hubert Robert, exécuté par J.-P. Lesueur. Le philosophe fut rapidement l'objet d'un culte, et sa tombe fut assidûment visitée. Les révolutionnaires le portèrent aux nues et la Convention demanda son transfert au Panthéon.

* L'hommage solennel de la nation française eut lieu le 11 octobre 1793 : au cours d'une grandiose cérémonie, les cendres de Jean-Jacques Rousseau furent transférées d'Ermenonville au Panthéon. Jean-Jacques Rousseau devint officiellement l'une des gloires de la nation française.
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