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 Analyse(s) du texte

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PGP
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Masculin Nombre de messages : 52
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MessageSujet: Analyse(s) du texte   Analyse(s) du texte Icon_minitimeJeu 17 Mai - 4:27

Voila l'analyse du texte 3 trouvée sur le net. Si vous en avez d'autres rajoutez-les Wink

Jean de la Fontaine est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621. Il étudia au collège de Château-Thierry jusqu'en troisième. Il y apprit surtout le latin, mais, soit par négligence, soit par paresse, ne s'intéressa pas au grec. Il le regrettera plus tard quand il aura besoin de certains textes anciens dont il ne pourra lire que les traductions latines.
En 1641, il entre à l'Oratoire, rue St Honoré, à Paris. Mais la vie monacale ne l'intéresse pas plus que le travail scolaire. Il quitte cet établissement 18 mois plus tard car, passant son temps à ses lectures, ces dernières n’étaient pas celles prônées par l’Oratoire.
Il se remet alors à ses études de droit et décroche, en 1649, un diplôme d'avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père le marie à Marie Héricart, alors âgée de 14 ans (1647). Mais ce mariage de complaisance n'est pas un mariage heureux. Et malgré la naissance d'une enfant, Charles, en 1653, La Fontaine ne fut jamais ni un bon mari, ni un bon père. En 1652, La Fontaine reprend la charge paternelle de Maître des Eaux et Forêts. En 1672, il vend l'intégralité de cette charge.
Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris rencontrer ses amis. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. Il passe de longues heures à lire Malherbe mais admire aussi les écrits de Rabelais, Boccace, ... Il traduit l'Eunuque de Térence (1654), compose une comédie, Clymène vers 1659, et un poème: Adonis, qu'il offrit à Nicolas Fouquet, alors surintendant des finances.
Il entre à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur. Cette fidélité à Fouquet lui valut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même. Peu après, il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine et écrit «les amours de Psyché et Cupidon», charmant roman en prose entremêlé de vers(1669). En 1684, il est élu, non sans mal à l'Académie, au fauteuil de Colbert. Il est un excellent académicien, régulièrement présent aux séances. La vieillesse et la maladie amenèrent sa conversion (1692). Il est obligé de renier ses écrits licencieux. Il meurt en 1695.

Les animaux malades de la peste, La Fontaine
Les Fables de La Fontaine constituent la principale œuvre poétique du classicisme, et l'un des plus grands chefs d'œuvre de la littérature française. Il a cherché à accorder le discours narratif et le rythme poétique. Il peint ainsi une société principalement animalière.
Une fable est un genre narratif, bref, court rédigé en vers. La fable délivre une morale qui peut se situer au début, mais aussi à la fin de celle-ci, après la partie narrative. La Fontaine met en scène des personnages typiques souvent représentés par des animaux.

Dans ce poème, la société évoquée est en fait la réplique du milieu impitoyable de la cour et la société du Grand Siècle. La Cour désigne à la fois le lieu mais aussi les courtisans. L’auteur cherche à montrer que c’est un monde des apparences et il fait aussi le portrait d'un souverain autoritaire, jaloux du pouvoir. La fable animalière est pour lui enfaite une façon de détourner la censure. Il aborde la guerre, la loi du plus fort et la loi corruptrice. Tous les niveaux de la société apparaissent: riches et pauvres; forts et faibles. La devise de La Fontaine est " Instruire et plaire ".


Commentaire

I) Un récit enlevé
A) Un contexte dramatique
L'histoire est contée ici avec une certaine gravité. Le fabuliste utilise des effets de tabulations donnant à l'anecdote rapportée un cadre solennel. Avec l’apparition au vers 4 du mot " peste ", se trouvant aussi dans le titre, La Fontaine retarde son emploi et montre à quel point le mal est redouté. Il accentue cet effet en le mettant en relief en début de vers. On note également un vocabulaire appartenant au registre dramatique: " Mal "; " terreur "; " fureur "; " frappe "; " Achéron ". Il y a une multiplication des négations: " nul "; " ni ". Il utilise tout ça pour montrer qu'il n'y a plus signe de vie. La peste anéantit tout sorte de signe de vie: " l'amour "; " la joie "; " le plaisir ". Au vers 13 et 14, le rythme devient décroissant, il y a une chute à la fin de cette première strophe. La peste est une punition du Ciel: " Mal que le Ciel en sa fureur / Inventa pour punir les crimes de la Terre" et " Je crois que le Ciel a permis /Pour nos pêchés cette infortune ". On remarque une majuscule à " Ciel "; l'expression " céleste courroux "; ces thermes renvoient à la colère divine qui a été envoyé aux animaux pour qu'ils expient leurs fautes. L'auteur souligne la culpabilité des animaux: " pêchés "; " crimes ". Dans ce contexte d'une certaine gravité, la Cour de Justice exige une confession publique afin de désigner le coupable à donner en sacrifice. La Fontaine met en place un rituel solennel qui introduit la notion du bien et du mal mais aussi la figure du divin d'un dieu vengeur. C'est dans ce contexte que la justice va devoir être rendue et cela rend à la cour de justice un pouvoir suprême capable d'apaiser la colère des Dieux. Pourtant, le discours des animaux va révéler l'hypocrisie de chacun et montrer la particularité de cette assemblée de la nation.

B) le discours des animaux
Le discours rapporté directement entre guillemets va donner une certaine vivacité au récit en même temps qu'il renforce la gravité de la situation. La parole de chacun prend une importance vitale. Il est intéressant d'étudier le discours de chaque animaux :
- le lion : il joue le défenseur de la justice, mais n'est pas un chef si honorable. Il prend le premier la parole afin d'introduire la séance et va faire son " mea culpa " avec une apparente bonne foi: " je me dévouerai donc ". Toutefois; l'atténuation qui suit montre qu'il s'agit pas ici d'une confession formelle visant à encourager celles des autres animaux : le vers 32 suggère qu'il n'est pas le plus coupable. Il apparaît en position de force, irréprochable en toutes circonstances. L'aveu de ses fautes révèle pourtant une cruauté sans borne puisqu'il s'attaque à des êtres innocents: vers 26-29.Que penser d'une telle assemblée dirigée par un tel personnage?
- le renard: le discours flatteur du renard vient donner raison au lion, ce qui renforce le pouvoir de celui-ci. Le renard utilise un discours particulièrement marqué à l'égard du Lion: " Sir "; " bon roi "; " délicatesse "; " scrupules ". Il fait un véritable plaidoyer en faveur du Lion. Il incarne le courtisan, hypocrite et flatteur et se contente de commenter l'attitude du roi en ne confessant aucune de ses fautes.
- Les paroles des autres animaux ne sont pas rapportées. Cette ellipse renforce le fait que l'assemblée ne prête pas attention à leurs cas et n'est pas disposé à considérer leurs fautes. La formule " on n'ose à peine approfondir" exprime la volonté commune sous l'emprise du lion. Enfin, l'intervention de l'âne qui arrive à la fin du Conseille le désigne à priori comme la victime idéale. La sincérité avec laquelle il reconnaît ses fautes " je n'en avais nul droit " rappelle la sincérité fausse du Lion et met l'accent sur l’inégalité des crimes commis. Cependant, l'âne ne se situant pas dans le camp des gens querelleurs et des puissants ne profite pas de la bienveillance commune et soulève l'indignation générale " A ces mots on cria haro sur le baudet ". C'est donc un bouc émissaire. Ici, La Fontaine dénonce la loi du plus fort, il attaque le Roi et le fonctionnement de la justice.

II) Les intentions du fabuliste
Cette fable développe une argumentation indirecte.

A) La Satire: le registre satirique
La satire est la critique des défauts et des crimes de la société ou d'un homme. Souvent, elle commande l'ironie sous un ton railleur. Pour dénoncer les inégalités de la société et aussi de la partialité de la justice, La Fontaine a recours à l'ironie et à l'humour à plusieurs reprises. Le Lion, tout puissant, est tourné en ridicule. Son discours dément l'ardeur d'expiation affichée au vers 30 qui montre que le Lion n'est pas crédible dans son rôle de justicier. Cette attaque est adressée au roi directement. L'association entre le Roi et le Lion est d'ailleurs explicite dans le discours du Renard: " Sir "; " Bon Roi ". La flatterie du Renard est ironique, il faut sans aucun doute entendre le contraire. Le vers 60 et les suivants expriment en réalité l'indignation du narrateur et soulignant l'innocence de l'âne. La Fontaine exprime son point de vue à travers ces procédés. Le vocabulaire utilisé montre clairement dans quel camp se trouve l'auteur:- vocabulaire mélioratif à l'égard des victimes (exemple vers 13)- Vocabulaire péjoratifs: " gens querelleurs "; " offenses "; " harangue " (= discours arrogant). Ainsi donc, comme le montre La Fontaine ceux sont les puissants qui rendent la justice et en toute impunité. Cette fable porte une morale et il s'agit ici au-delà d'une critique de donner une leçon.

B) La morale, la leçon: le registre didactique
La devise de La Fontaine est " plaire et instruire ". La morale exprime l'enseignement contenu dans la fable et appelle la réflexion du lecteur. Par l'adresse qui est faite par le pronom personnel " vous ", il s'agit bien ici d'impliquer le lecteur dans l'opinion qui est défendue. Et donc forcément de faire réfléchir. La morale reprend explicitement l'opposition évoquée tout au long du récit: les puissants d'un côté, les misérables de l'autre. C'est une synthèse. La cible est clairement désignée. " Les jugements de Cour " est ici la Cour de Justice. La critique est formulée avec conviction. Le futur lui donne une valeur de vérité générale. Il s'agit ici de mettre en garde le destinataire contre la partialité (ou le caractère arbitraire) de la justice qui applique la Loi du plus fort. Ce récit a une valeur d'exemple. C'est un raisonnement inductif.
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Oliv

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MessageSujet: Re: Analyse(s) du texte   Analyse(s) du texte Icon_minitimeLun 28 Mai - 22:02

edit PGP: Voici l'analyse de la prof ( merci olivier Wink )



Les animaux malades de la peste => La fontaine


Introduction : c’est une des fables les p^lus célèbres de La fontaine. Elle constitue l’apologue dans lequel sont nettement séparés récits et thèses. La thèse étant réduite aux 2 derniers vers, c’est la morale aux moralités. Le récit met en scène des animaux, procédé habituel chez le poète qui déclare dans sa préface « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Le récit peut se comparé à une petit pièce théâtrale puisqu’on assiste à plusieurs dialogues ainsi qu’à un dénouement.


1. Exposition


La 1ère phrase est particulièrement longue mais surtout à un rythme visant à mettre en valeur le mot central peste. Ce mot central est entouré des 2 mots qui ferment la phrase : mal et guerre. Tout est fait pour insister sur la gravité de la situation :

- répétition du mot mal à l’initial (au début) => anaphore.
- Rime insistante aux 2 premiers vers.
- Les termes utilisés sont extrêmement violents (terreur, fureur, crime).
- Le mot peste est mit en valeur par sa place centrale mais par les coupes qui suivent.
-
De plus, La Fontaine fait une allusion traditionnelle à la mythologie Grec et au sens du mot peste. Dans la mythologie, c’est une épidémie envoyée par Apollon pour détruire les cités qui n’ont pas respecté les lois fondamentales (ex : Thèbes, épidémie de peste, pour trouver le responsable de la mort du roi Laïos et le punir ; Œdipe roi mènera l’enquête et trouvera qu’il s’agit de lui-même). Autre allusion, l’Achéron, 1 des 3 fleuves de l’Enfer. Toutes ces allusions sont normales pour l’esthétique classique et qui a pour but d’imiter la perfection de la littérature Grec et latine. L’imitation n’empêche pas un style tout à fait nouveau puisque La Fontaine a très largement dépassé tous ces inspirateurs.
La 2ème partie de l’exposition insiste sur une atmosphère de mort (mot répété 2fois). Souligné par l’oxymore du ver 9 : mourante vie et au ver7, un chiasme : mourraient pas tous, mais tous étaient frappés. On relève aussi l’abondance de négation allant bien sur dans le sens de la destruction. Mais on trouve aussi dès le ver 11, une opposition entre les animaux qui va annoncer la suite du texte. Le partie pris de l’auteur peut se voir dans les 2 adjectifs du ver 12. le ver 14 est une phrase nominale très condensée destinée à souligner l’atmosphère sombre de l’exposition.


Le discours du lion : il est au style direct, ce qui lui donne une très grande force, il est très habile : d’abord, il s’adresse affectivement à tous «Mes chers amis », c’est une redondance (répétition sans utiliser le même mot). Il utilise des adjectifs et des pronoms de la 1ère personne du pluriel (nos, nous). L’utilisation de ce pronom dans un texte argumentatif permet au défenseur d’une thèse d’englober les auditeurs donc, de mieux les persuader. Le lion rappel la thèse annoncée dans l’exposition : la peste est une punition divine. Cette thèse est présentée à l’aide de modalisateurs (je crois, peut-être). Avec la thèse, il a recours à un argument d’apparence très solide (historique) mais cet argument est extrêmement vague. On relève dans ce discours 2 mots importants, sacrifice et dévouement qui ont pour but d’annoncer sans révéler les intentions du roi. Il utilise au ver 23 l’impératif mais à la 1ère personne du pluriel ce qui permet de faire accepter l’ordre. Il y a une rupture dans ce texte à partir de « pour moi ». le discours devient très violent et sincère. L’adjectif glouton (sonorité évocatrice) renforcée par la rime très riche de mouton (reconnaissance sans ambiguïté de la faute). Mise en valeur du mot berger (rejet à la fin de la phrase). La conclusion au futur (valeurs certaines) est soulignée par le connecteur logique donc mais, toute la force du discours est brisé par un « si » qui sonne comme une légère menace. Contradiction qui annonce (le « mais ») que le discours précédant va être remis en cause. A la fin du discours, le lion utilise le pronom « on » qui a une valeur générale mais aussi bien + incertaine que les autres ce qui permet de diluer la responsabilité de ceux qui l’ont condamné.

Le discours du renard : il est lui aussi extrêmement habile. Il correspond au caractère habituel du renard. Les marques de respect (sire, seigneur) sont ostensibles et toujours mises en valer par leur place dans le ver. De nombreuses marques de flatteries (…). Répétition de l’adverbe trop, beaucoup. Une énumération méprisante : « manger, moutons… ». Dans ce discours, de nombreuses exclamations et questions rhétoriques. L’argument utilisé pour le berger est judicieux car il met d’accord l’ensemble des individus (animaux). Il y a ensuite une transition qui appartient à la fois à la narration et au style indirect libre. Cette transition a pour but d’évoquer le monde des puissants face aux animaux sans défense dont l’âne va être le représentant.

Le discours de l’âne : il est maladroit. Il fait un aveu extrêmement net mais cet aveu aux yeux des lecteurs va être bien léger. Grâce au verbe « j’ai souvenance » (forme vieilli) qui renvois la faute à un passé très ancien. La faute va paraître aussi d’autant + légère qu’elle est rejetée en fin de discours et qu’elle est en contradiction avec toutes les circonstances évoquées dans les vers qui précèdent. Le crime lui-même est minuscule comme le montre le mot « largeur ». en revanche, l’âne insiste maladroitement sur toutes les circonstances aggravantes (pré de moines), excuses peu valables (occasion et herbe tendre), la faute est reliée au pêché grâce à l’intervention du diable. Il se condamne lui-même avec la conclusion « je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net ».

Le discours du loup : il utilise le discours indirect libre laissant la fin dans l’incertitude. On ne sait si il parle seul ou si c’est l’ensemble des animaux. Il s’agit la aussi d’une argumentation simpliste ; pourtant annoncée ironiquement par le verbe prouver. Le loup utilise ) nouveau le verbe dévouer avec un sens très fort de sacrifier. Quand à l’argumentation, elle consiste en une série d’insultes sous forme d’énumération renforcée par la répétition du démonstratif « ce ». Une hyperbole au ver58. on relève au ver 59, une opposition entre le 1er et le dernier mot. Le loup continue d’utiliser des termes à valeur religieuse pour donner + de force à son argumentation.

Au ver 60, on ne sait qui parle mais le ton est extrêmement violent, les phrases sont exclamatives, courtes et les 2 hémistiches sont en opposition. Ver 61, conclusion sans appel : condamnation à mort. On retrouve le terme religieux d’expier. L’exécution est signalée de façon implicite. La moralité se réduit à 2 vers au lieux d’un ; elle prends la forme d’une maxime. Elle est fondée (maxime) sur 2 antithèses parallèles, ensuite, le temps utilisé est le futur (valeur de certitude), utilisation du pronom « vous » qui renvoie au lecteur et l’interpelle directement. L’expression, les jugements de cour désignent bien sur une cours de justice mais au XVIIème siècle, le mot évoque aussi cour du roi, et il y’a donc une co-notation inévitable. La Fontaine dénonce donc à travers de récit très bien construit l’injustice fondamentale sur laquelle repose la société.
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