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 Explication de texte

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Oliv

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MessageSujet: Explication de texte   Explication de texte Icon_minitimeLun 28 Mai - 22:15

Thomas More : Utopie


Introduction : ce texte est tiré d’utopia, petit livre paru en 1516 et écrit par St Thomas More. Il a eu un très grand succès à la surprise même de son auteur. C’est la première fois que le terme « utopie » est utilisé et ce va avoir une immense fortune. L’utopie est un lieu qui n’existe pas au sens étymologique mais il va prendre aussi le sens de lieu idéal ou règne une société parfaite. Dans ce texte, Thomas More évoque une des conditions essentielle pour l’établissement d’une société parfaite : lé liberté religieuse. Ce texte se présente comme argumentatif.

Annonce du plan

I – La Thèse

II – La démonstration

I – La Thèse

Dans la première phrase, soulignée par le superlatif le plus ancien et le verbe d’ordre prescrire, cette thèse est immédiatement argumentée à l’aide de motifs fondés d’abord sur l’expérience et donc incontestable. C’est grâce aux luttes religieuses qu’utopia a pu se rendre maître. On peut remarquer l’adverbe modalisateur « puissant » destiné à renforcer l’argument ainsi qu’un terme péjoratif « secte » aggravé par l’adjectif « dissidente ». Il y a aussi une redondance d’adjectif pour insister sur la désunion des parties religieux opposés (l.6). A la ligne 7, une autre redondance : « victorieux et maître ». Cette insistance a pour but de montrer une victoire totale et d’insister sur la facilité de la conquête. L’importance de la liberté religieuse a montré aussi par le passé simple du verbe « se hâter ». Il s’agit du premier décret prix par le nouveau maître. Permettre la liberté religieuse ne signifie pas renoncer à la religion comme le souligne le connecteur argumentatif « cependant » (l.6-Cool. Une très longue phrase sur le mode ternaire développe la nécessité d’une religion, cette très longue phrase s’oppose à une autre phrase beaucoup plus courte fondée sur une double opposition (lignes 11-12) : phrase courte symétrique.
La longueur de la phrase (l.6), destinée à montrer l’importance de la religion, insiste sur les moyens de persuasion et oppose les 2 champs lexicaux de la violence et de la douceur. Au 16eùe siècle, l’évangélisation est ainsi sauvée mais est condamnée à une institution comme l’inquisition.

Résumé : présentation de la thèse, argument immédiat de liberté religieuse, garant de la liberté de la nation, évangélisation importante.






II – La démonstration


Le 2eme paragraphe, argument d’un nouveau style, est fondé sur l’expérience, il est d’ordre intellectuel. L’importance se situe ligne 17-18. Aucun homme ne peut se substituer à dieu pour décider de la manière dont dieu doit être honoré. Cela parait être une évidence intellectuelle. Il s’agit au 16eme siècle d’une grande audace, il insiste sur les deux que la vraie religion ne peut s’imposer d’elle-même. Il a recours pour défendre cette idée à une phrase poétique, avec une métaphore, une antithèse. Il utilise à nouveau des termes déjà évoqués de douceur et de raison qui lui paraissent les clés de la persuasion. Quant à la violence destinée à contraindre un autre à croire comme ça, cela parait tyrannique et absurde. Il est irrationnel d’imposer une idée à la raison sans passer par la raison.

Le 3eme paragraphe insiste grâce au connecteur argumentatif « au contraire », sur sa défiance envers la défiance devant la violence. On relève le même procédé qu’auparavant, une opposition entre le champ lexical du mal et celui du bien. Il oppose aussi les superlatifs (deux « bien », deux « mal ») et surtout évoque la superstition qui est une déformation de la religion. Ainsi, imposer un culte unique ne peut être une erreur et vaine apparence. La comparaison l.29 illustre son argument. A la fin du texte, il montre les limites de ces libertés religieuses. Toutes les religions sont respectées ; seule va être rejetée l’absence de religion. La condamnation est sans appel, les verbes utilisés sont très méprisants (flétrir, dégrader, ravaler). Il utilise aussi 2 expressions très critiques à la l.36 « ne donne pas mon nom d’homme » et « corps de bête ». Ainsi le matérialiste n’est pas un être humain au sens vrai du terme et ne peut en aucun cas rentrer dans la société idéale. L’auteur va passer à ce moment la de l’affirmation à l’argumentation, aucune loi ne peut garantir la moralité d’un individu. La société idéale ne peut reposer que sur des individus vertueux. La comparaison l.40 « comme un flocon de neige » montre le peu de poids que peuvent avoir les lois et les contraintes sociales. Seule la crainte du jugement dernier et la punition divine peuvent maintenir l’homme sur le chemin du bien.

Conclusion : T. More dans ce texte important fait preuve d’une très grande indépendance par rapport à son temps mais il réfléchit aussi sur les liens qui existent entre religion et morale citoyenne celles-ci ne pouvant exister qu’avec la garantie de dieu.
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